Sports Auvergne n°74

Edito de Charles VIGIER

RENAISSANCE

Boucler un magazine de fin d’année, c’est faire le bilan. Dans l’urgence, (c’est le concept), entre deux pages à relire, et trois à envoyer chez l’imprimeur. Le temps, néanmoins de se poser quelques questions : avons-nous réussi, cette année encore, à vous séduire ?

Avons-nous su, comme le Stade Aurillacois et son recrutement un peu magique, retrouver la recette d’une réussite qui nous unit, vous et nous, depuis treize ans.

À l’heure où nous bouclons celui-ci, avons-nous répondu à la question que nous nous sommes posés en partant d’une page blanche, il y a trois mois ? Sur ce numéro d’hiver, où l’on vous donne les bons plans pour faire du sport au chaud, cette question qui nous a étreint, c’est : à quoi ressemble le jour d’après ? Celui qui vient juste après la fameuse petite mort des sportifs, celui où il est temps de ranger crampons, élastoplast, dolpic, short, fusil mitrailleur et adrénaline.

Une fois l’attirail remisé au grenier, il reste un grand vide... ou un horizon. Question de point de vue et de personnalité. Nous nous sommes intéressés à ce premier jour du reste de leur vie, et à ceux qui suivent. Avec un grand blond en chef de file, un fromager, deux hôteliers, pour beaucoup patrons et tous embarqués dans le même wagon avec quelques lignes de l’écrivain québecoise Violette Lebon dans la tête : ce que la chenille appelle la mort, le papillon l’appelle renaissance...

Nous vous souhaitons avec un peu d’avance une bonne année 2019, la première du reste de nos vies...