ORLEANS DES ANNÉES 80

Décennie culte​

Le temps file sous la plume. Après les années 1950, 1960 et 1970, l’heure est venue pour La République du Centre de vous conter la décennie 1980 à Orléans. Les punks, crête sur la tête, défient les bourgeois en ville. Le rock et la pop ambiancent les bars et les boîtes de nuit, démodant les bals populaires, et les cours d’aérobic font fureur sur le temps du midi. Cultes !​

La Fnac, avec ses baladeurs, ses jeux vidéo et ses cassettes VHS, devient la locomotive de la rue de la République et Place d’Arc tente de concurrencer les hypers qui dévorent la périphérie. ​
La société de consommation bat son plein, les moyens de transports et les zones d’activité se développent dans l’agglomération, les collectivités locales et le musée des Beaux-arts sont enfin dignement installés… ​

L’ère Douffiagues est à son apogée.Une société plus individualiste ?​

Orléans se passionne pourtant collectivement, et pas que pour ses champions olympiques. Christine, 17 ans, bénéficie d’un bel élan de solidarité pour une opération de la dernière chance. Les Restos du Cœur filent un rencard à ceux qui n’ont plus rien et les potes d’Harlem Désir débattent à tout rompre du racisme. L’expression se libère, entre manifestations mémorables et défense de la Loire par les écologistes.​
En campagne, Jean-Pierre Sueur fait des quartiers, qui se ghettoïsent, l'une de ses priorités et la gauche socialiste remporte la mairie.​

Nous sommes en 1989, la fin d’une décennie complexe, riche en péripéties.​

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