ORLEANS DES ANNÉES 70

Les années 1970 sont marquées par une période d’expansion avant que ne s’abattent les deux chocs pétroliers qui sonnent le glas des Trente Glorieuses.

La société, encore très traditionnelle, pleure le général de Gaulle. Le sérieux apparent, un brin ennuyeux, est trompeur. La décennie est marquée par des bouleversements hors norme liés aux avancées
Technologiques.

Orléans avance à grandes enjambées dans ce nouveau monde. La capitale régionale repousse ses limites, quitte à sacrifier une partie de son âme. La destruction du cimetière du Campo Santo, au profit d’un parking, fait scandale. Les terres sont grignotées par les contournements routiers. Les emblématiques halles Baltard et l’hôpital Porte-Madeleine sont remplacés par des édifices en béton.

Les Orléanais savent toujours s’amuser, différemment. Ils regardent Les Brigades du Tigre à la télévision et Police Python 357 au cinéma, se passionnent pour le football transféré à La Source, et, en pantalon patte d’eph’, glissent à la patinoire sur fond de disco. Peace and love.
Cette décennie révolutionnaire semble à la fois proche et lointaine. La conscience écologique est née de la marche des paysans du Larzac jusqu’à Orléans et des centrales nucléaires qui commencent à s’ériger dans la région.

Le procèsd’une Loirétaine ayant avorté illégalement marque, lui, le début d’un combat féministe
qui aboutira à la loi Veil. Autant d’histoires qui résonnent toujours aujourd’hui.

Nous vous les racontons.