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Dans ce numéro 133, votre magazine sur le Massif Central et son patrimoine vous propose un dossier sur les hivers d'antan.
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
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EDITO de Michel FILLIERE
DES PARFUMS D’HIVER…
Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus (Sigmund Freud). Donc nous sommes allés, comme la ballade de François Villon, à la recherche des neiges d’antan enfouies dans les mémoires. De la souvenance de ces montagnards qui tel Musset aimaient « le premier frisson de l’hiver » avant une longue attente féconde dans l’immensité immaculée d’un Massif central au ralenti.
Les souvenirs du bonheur passé sont les rides de l’âme (Xavier de Maistre). Donc nous retrouvons ce temps d’hiver qui rajeunit quand on lui énumère cette rigueur en Auvergne avant les joies du ski. Une saison de silence froid où les maisons sont isolées par la neige et leurs carreaux couverts d’étoiles de gelée. Où les pas bravent la tourmente entre Aubrac, Lioran et Sancy. Où la vie continue. Où le soir venu, par renaissance, le cantou crépite de plaisir.
Les souvenirs sont les meilleurs choses de la vie (Romy Schneider). Donc nous retraçons la mémoire d’une chaîne de vie solidaire. Et nous ne résistons pas à inviter Alexandre Vialatte qui un soir d’hiver servit la soupe à un sans abri, chez lui à Paris. Un écrivain d’Auvergne qui adorait parler avec les bougnats et cultiver l’amitié. Un génie des mots pour adoucir les maux des autres qui inventa Les Fruits du Congo avant Les Fruits de l’hiver de Bernard Clavel.
Les souvenirs heureux ne devraient pas faire naître de regrets (Simone Bussière). Donc nous vous offrons des rêves. S’ils font couler des larmes de nostalgie, ils sont surtout des adieux prolongés sur le quai de la vie. Ils resteront des nuages flottant dans le ciel de nos pensées. Profitez de ces lectures en écoutant les envolées des violons de Vivaldi. Des parfums d’hiver…