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Dans ce numéro 134, votre magazine sur le Massif Central et son patrimoine vous propose un dossier sur les Animaux d'Auvergne.
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EDITO de Thierry Gauthier
Richesse
Elles sont notre richesse commune.
Certaines races ont failli disparaître. D’autres restent confidentielles. D’autres encore ne brillent pas vraiment par leur esthétisme. Pourtant, nous ne pouvons que pousser dans le sens du mouvement de préservation engagé depuis quelques années.
Au fil des époques et des pratiques agricoles, le Massif central a vu apparaître une biodiversité faite de races propres à sa géographie et à sa rusticité. « Tous les animaux viennent d’ailleurs et sont arrivés avec les populations au fil de l’histoire puis ils se sont implantés et développés localement », explique Gilles Brunschwig, expert en sciences animales. Certes. Mais, aujourd’hui ce sont tout simplement des animaux d’ici que quelques éleveurs ou amateurs passionnés tentent de replacer au centre des pratiques d’élevage.
Véritables compagnons de vie et de travail de génération d’agriculteurs de nos montagnes et campagnes, ils sont les garants d’un retour au bon sens paysan guidé par une impressionnante capacité d’adaptation aux divers milieux.
Ils ont pour nom vache ferrandaise, cheval d’Auvergne , braque du Bourbonnais, âne de Braize, pigeon à tête colorée de Brive, brebis noire du Velay, cochon cul noir du Limousin, et bien d’autres aux noms plus imagés encore.
Nous vous les présentons au fil de ce dossier préparé par Aurore Staiger. Ils y côtoient les vaches aubrac, salers ou limousine, stars d’un massif central fier de son précieux héritage et désireux d’en choyer toutes les composantes. A l’image de ces inestimables tourbières et lacs de l’Artense et du plateau du Cézallier en quête de l’obtention du label Ramsar, internationalement reconnu. Ce qui ne serait que logique pour ces territoires d’ici aux allures de bout du Monde.
Ils sont notre richesse commune.