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Découvrez le numéro 9 de Berry Entreprendre ! Le nouveau magazine qui décrypte les enjeux économiques de votre région Centre-Val de Loire, à travers les hommes et les femmes qui ont l’entreprise dans la peau.
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Edito de Thomas Migault
Une économie à terre
La violence de la crise économique liée au coronavirus a balayé toutes les prévisions. Le retournement brutal de conjoncture a fait vaciller les entreprises.
Arrêt d’activité, production dégradée, déploiement dans l’urgence du télétravail, recours massif au chômage partiel, toute l’économie est bousculée.
Si une partie du secteur agroalimentaire et quelques activités de niche ont été moins abîmées par les affres de cette pandémie, la filière aéronautique, si porteuse dans le Cher jusqu’en début d’année, espère éviter un crash dévastateur pour l’emploi et l’outil industriel.
Le BTP, qui a redémarré, a dû adapter ses chantiers à des protocoles sanitaires très stricts et coûteux. Mais entre des échéances électorales perturbées - donc des commandes publiques décalées -, l’attentisme sur certains marchés (entreprises et particuliers), le bâtiment et les travaux publics construisent l’avenir avec prudence.
Mais c’est surtout le secteur du commerce de détail et de la restauration qui paie le plus lourds tribut à cette crise. L’arrêt total d’activité durant plus de deux mois, a asséché des trésoreries parfois déjà tendues avant la crise.
Si les aides de l’État et des collectivités locales, ainsi que la mise sous cloche de l’économie ont permis d’atténuer les effets de la crise, la timide reprise économique liée au déconfinement ne suffira pas à éviter des faillites et des plans sociaux, alors que le chômage est déjà reparti en flèche.
Pour beaucoup d’entreprises, les projets de recrutement sont revus à la baisse ou tout simplement gommés. La visibilité s’est drastiquement raccourcie.
Dans le secteur de l’entretien et de création d’espaces verts, qui emploient 3.150 salariés dans région (notre dossier), beaucoup d’entreprises avaient des perspectives d’embauches avant la crise. Dans un contexte sociétal d’urgence climatique, ces entreprises du paysage sont aux avants-postes pour incarner une logique économique qui fait sens avec la protection de l’environnement. Une carte à jouer dans le monde d’après crise, alors que l’énorme effort de relance économique devra aussi financer la transition écologique.