MONUMENTALES

Dans Le Berry républicain du 28 mai.

Trois ans que ses supporters attendaient ça. Trois ans, depuis le titre de 2015, synonyme de record égalé avec les Demoiselles du Clermont Université Club, que le Bourges Basket était aux portes de l’histoire. En s’imposant samedi soir à Tarbes (80/­87) à l’issue d’un match qui a fait une belle publicité au basket féminin, en remportant 3­-1, face aux joueuses de François Gomez, la finale du championnat de France, le Bourges Basket est entré au Panthéon du basket français féminin en décrochant un quatorziè­me sacre national synonyme de record. Le mérite en revient bien sûr aux filles d’Olivier Lafargue, auteurs d’une saison maîtrisée de bout en bout, mais pas que. Leurs devancières avaient réalisé une grande partie du travail avec treize titres glanés depuis 1995.

Pour l’occasion, pour l’événement, Le Berry ré­publicain vous propose ce hors­-série exceptionnel . Vingt­-quatre pages pour revivre les 14 titres de champion de France du TBB. Au programme, bien sûr, la saison 2017­-2018 des Tango. Nos photos de la fête au plus proche des joueuses. Mais aussi, un portrait intime du coach Olivier Lafargue, qui, dès sa première saison au club, a permis aux Tango de retrouver le sommet du basket français. Cependant, les aînées de Valériane Ayayi, Marine Johannes et Sarah Michel ne sont pas oubliées de ce hors-­série. Parmi elles, Cathy Melain aura logiquement une place à part. Recordwoman du nombre de titres sous le maillot Tango, celle qui entraîne dé­sormais Basket Landes livre son récit de ces années où elle a parfois éprouvé le sentiment que son équipe était « invincible ». Et, s’il y a record aujourd’hui c’est parce qu’il y avait record hier. Celui des Demoiselles de Clermont en l’occurrence. Leur domination durant plus d’une décennie sur le basket français n’a pas été oubliée. Et les glorieuses années des filles du CUC trouvent logiquement leur place dans ces 24 pages. Transition évidente entre ces deux formations qui ont fait de la victoire leur marque de fabrique, Cathy Malfois revient, elle aussi sur ce qui uni les deux clubs de sa vie. ■