Éditions De Borée

Mon Cantal

Daniel Brugès

5 (1 avis)

Une balade poétique en aquarelles au cœur du Cantal

18,00 €

 

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Fiche détaillée

  • Auteur : Daniel Brugès
  • Editeur : CF - De Borée
  • Date de parution : 11 avril 2024
  • Genre : Beaux Livres
  • Format : 19.5 x 15
  • Pages : 112

Préface

Le Cantal ne se livre pas facilement. Il se découvre peu à peu, au rythme des coups de cœur et des émotions. Quoi de mieux alors, pour le raconter, que l’aquarelle etle dessin ? Daniel Brugès pose son regard teinté de poésie sur les terres et les gens d’ici. De ces terres auvergnates qu’il connaît si bien pour y vivre, il délivre des images qui reflètent l'ambiance et l'âme des lieux. Mieux que quiconque, il sait dénicher la petite église romane cachée au creux d’un vallon ou peindre la lumière d’un ciel d’automne enveloppant les vieilles pierres d’un buron. En quelques coups de pinceau, il croque l’ambiance d’un troupeau à l’estive ou celle d’un champ de foire. Il exprime la richesse intimiste d’un geste séculaire, nous conte secrets longtemps gardés et restitue et des atmosphères uniques.

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Avis

Par le 29 Avr. 2024 (Mon Cantal) :
(5/5

Quand textes et dessins vous immergent dans une région aux mille secrets....

C’est au cœur du Cantal que l’auteur nous entraîne pour nous en faire découvrir les richesses connues ou moins connues. Par le mariage heureux du dessin précis, de l’aquarelle enchanteresse et du texte à la courbure incitatrice, il nous apporte la quintessence d’une région rurale à la profondeur insondable.
Que dire qui ne soit pas dithyrambique ? Tout y est : l’élégance du trait, l’harmonie des couleurs, la poésie et la vérité des informations. Nous déambulons de page en page, scotché au carnet d’un voyageur passionné et érudit. La carte dessinée, en début de recueil, donne le ton, présente la Margeride, les monts du Cantal, Aurillac, etc.
Entre châteaux imposants, églises puissantes, tours impressionnantes, ruines parlantes, caissons de bois polychrome imagés, villages perchés, monastères et prieurés déchus, portes sacrées, viaducs insolents, puits et fontaines moussus, visages rudes et ridés, les mots se dessinent pour nous faire savourer un pays plein de sens.
Revoir les gestes de la traite à l’ancienne et du tue-cochon, détailler le fraisier sauvage, la renoncule, la scabieuse ou le « gratte-cul », se pencher sur les demeures rendues si vraies par le noir et blanc, s’est révélé être un plaisir de tous les instants. Pas une page ne dépare.
L’équilibre est parfait, l’élégance appuyée, l’esthétique règne en maître. C’est un chant mélodieux, celui des oiseaux sauvages, que l’on perçoit à chaque nouveau paragraphe que l’on attend pour en savoir toujours plus. Le grand parapluie du berger m’émeut, le Cantalet et le Bleu d’Auvergne me mettent l’eau à la bouche.
Daniel Brugès aime ce pays, cela se voit, cela se sent. Et si vous ne pouvez pas vous y rendre, je vous conseille ce livre ; vous aurez l’impression d’y être allé. Je ne suis pas surprise d’avoir lu que les collectionneurs recherchent ses œuvres, ce ne sont pas des livres amis des objets de connaissance et d’amour.
Je remercie Virginie et De Borée Editions pour l’envoi du livre en service presse non rémunéré.

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