Éditions De Borée

Marie Talabot

Louis Mercadié

5 (1 avis)

Le fabuleux destin de Marie-Anne Savy, née pauvre, orpheline à 5 ans, qui devint l’une des femmes les plus riches du Second Empire

10,30 €

 

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Fiche détaillée

  • Auteur : Louis Mercadié
  • Editeur : CF - De Borée
  • Date de parution : 14 mars 2024
  • Genre : Terre de poche
  • Format : 10.9 x 17.8
  • Pages : 640

Préface

Née en 1822, Marie-Anne Savy, partie de rien, devient l’une des femmes les plus riches et les plus connues de la France du Second Empire. Elle connaît l’orphelinat, puis l’usine. En 1837, elle quitte l’Aveyron pour leMidi. D’abord engagée à son service, elle épouse Paulin Talabot, ingénieur visionnaire à l’origine de l’arrivée du chemin de fer en France. À Paris, elle fait de leur salon de la rue de Rivoli un lieu de rencontres où se croiseront de grands noms tels qu'Eiffel, Stephenson, Delacroix, Henner, Laurens ou Gavarni…

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Avis

Par le 13 Avr. 2024 (Marie Talabot) :
(5/5

Quand un roman nous fait suivre une femme, et son honneur, au XIXème siècle…


Marie-Anne Savy, née en 1822, est devenue l’une des femmes les plus riches et les plus connues de la France du Second Empire. Avoir épousé Paulin Talabot, ingénieur à l’origine de l’arrivée du chemin de fer en France a été l’accélérateur d’une vie qu’elle s’est offerte à force de travail et de volonté. Qui aurait pu croire que la gamine orpheline aveyronnaise gouvernerait l’un des salons les plus importants de la capitale et deviendrait l’une des reines de Paris.
Ce roman m’a charmée des les premières pages avec le prologue où il était question de « l’écir, vent chargé d’aiguilles blanches ». J’aime quand la rigueur historique se marie avec une prose poétique et vivante. Ensuite, j’ai plongé dans un siècle où tout m’était conté : les personnages illustres, les événements politiques, les secrets des alcôves, les catastrophes climatiques, mais surtout la naissance du chemin de fer et l’ascension d’une femme au destin privilégié et fulgurant.
C’est autour de Saint-Geniez-d’Olt que se construisent les vies mais nous voyageons du Nord au Sud au rythme des séjours qu’ils choisissent dans les domaines qu’ils font bâtir, à grand bruit et à grands frais. La vie de Paulin Talabot est passée au crible et nous entraîne dans les soubresauts de la révolution de 1848, l’épidémie de choléra et tous les événements importants de cette période. Le récit fait la part belle à un siècle en pleine mutation et donne à voir le quotidien d’une époque, de la bourgeoisie aux laissés-pour-compte.
Au milieu, les douceurs gastronomiques et l’alcool dont le vin de noix du Rouergue ou la cartagène, boisson du Languedoc, apportent leurs notes de gourmandise et de terroir.
Il y a aussi l’amour éternel d’une femme, le vrai, celui qui accompagne l’autre à tout jamais et jusqu’au bout. Et sa vanité orgueilleuse et accomplie, celle qui se voit de loin, devenue monument imposant et impossible à ignorer.
Ce roman est compact mais l’écriture est fluide, curieuse, explicative avec des annexes importantes, et addictive. Tout y est pour être en immersion durant des heures, au gré des tempêtes sociales et des relations amoureuses.

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