FRAIS DE PORT OFFERTS À partir de 50 € d'achat |AVEC LE CODE FDP50
(Pour toute livraison en France métropolitaine - hors abonnements presse)
Aucun produit
50,00 € avant de profiter d'une livraison offerte
Michel Lacombe
S'il vous plaît, mettez une adresse email valide
UNE JEUNE SCULPTRICE ATTACHANTE ET OPINIÂTRE COMBAT LES PRÉJUGÉS DE SON ÉPOQUE
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
Frais de port offerts
dès 50,00 € d'achat
Paiement sécurisé par carte bancaire / PayPal
Fiche détaillée
Préface
Début du XXe siècle. Louise, jeune femme très indépendante et fille d’un riche bourgeois propriétaire d’une fabrique de vases à Anduze, se passionne pour la sculpture. Très talentueuse, elle parvient peu à peu à vivre correctement de son art, et partage volontiers ses gains avec les ouvriers de l’usine de son père. Mais ses parents, qui n’ont d’autre projet pour elle que celui de la marier à un fils de bonne famille, voient cette activité d’un très mauvais œil. Lorsqu’elle rencontre Marcelin, fondeur de cloches à Lodève, c’est secrètement qu’ils décident de s’aimer. Louise parviendra-t-elle à imposer le jeune artisan à sa famille ?
Quand un roman nous fait approcher de mains créatrices…
Nous sommes au début du vingtième siècle dans le Gard avec Louise, une toute jeune fille passionnée par le dessin et par la sculpture. Son père est un riche bourgeois, propriétaire d’une fabrique de vases et il n’apprécie guère que sa fille passe tout son temps à modeler l’argile plutôt que d’assister aux bals pour trouver un époux. La rencontre avec un fondeur de cloches va orienter la vie de Louise mais pour quel destin ?
Quel personnage attachant l’auteur nous donne à suivre ! Talentueuse, passionnée, opiniâtre, créative, Louise enchante le roman par sa détermination et la fougue de sa jeunesse. Alors qu’une vie bien sage de riche héritière l’attend, elle n’hésite pas à régulièrement défier son père pour vivre de son travail, ce qui n’était guère la normalité pour une femme à cette époque. Il est touchant de voir comment ce père est emporté dans une ribambelle d’émotions, sûrement dû au fait que Louise est fille unique.
Michel Lacombe a l’art de nous entraîner au plus près des artisanats locaux ; ici la fabrication de vases avec le travail de l’argile mais aussi la fonderie de cloches réclamant une expertise que peu d’ouvriers possédaient. Dans ce roman particulièrement, nous nous approchons au plus près des techniques et des matériaux, nous offrant un savoir digne des meilleurs documentaires mais dont l’écrin est fait de paysages sauvages et d’une histoire d’amour qui se mérite.
Entrer dans le monde de l’art et des marchands ouvre une porte sur le travail méconnu des intermédiaires entre l’artiste et les clients, nous invite à découvrir le sculpteur Injalbert. Voyager en terre du Sud m’a fait découvrir le vin de Loiras ainsi que l’Origan du Comtat ; des spécialités comme celles que j’adore capter au fil de mes lectures. Entrer dans l’atelier d’un sculpteur reconnu nous invite à bien intégrer l’importance entre le dessin, le modelage et la sculpture.
L’écriture de Michel Lacombe emporte car il sait marier un terroir, une technicité, un suspense et des histoires familiales tourmentées. Et ainsi quatre cent pages enchantent un week-end.
Je remercie Virginie des Editions De Borée pour le service presse non rémunéré de « Les Mains d’argile ».