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Julia Chapman
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Après L’Auberge, la suite des aventures rocambolesques des villageois de Fogas !
Romans, beaux-livres, papeterie... à découvrir
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Fiche détaillée
Préface
Un Parisien qui vient tout chambouler à Fogas ? Impensable…
Depuis le départ de son mari Jacques, Josette s’occupe seule de l’épicerie de Fogas. Et si les habitants de cette commune pyrénéenne ont des réclamations à faire sur la fraîcheur de ses baguettes, eh bien qu’ils osent ! Josette tient à son commerce comme à la prunelle de ses yeux.
Mais l’arrivée de Fabian, son neveu parisien, va la bouleverser. Propriétaire de la moitié de l’épicerie, le jeune homme a fui la capitale et son travail dans la finance. Plein d’idées et de bonne volonté, il veut tout moderniser. Mal lui en prend !
Quand un roman nous parle avec humour de nos villages de campagne…
Genre : Feel-good
Signaler un abusAvis : Croquignolesque
Format : Poche
Fogas ? Un village pyrénéen où Josette tient la seule épicerie du village. Elle a perdu son cher Jacques mais son commerce est le centre de sa vie. Jusqu’à quand ? Eh bien, peut-être pas autant qu’elle le voudrait car son neveu parisien qui en a hérité veut tout révolutionner. Alors qui gagnera, entre le trentenaire ambitieux et la vieille dame vissée à son commerce ?
J’avais lu et chroniqué le premier roman de la série « Les chroniques de Fogas» et j’avais été moyennement emportée sur les contreforts montagneux. Mais ici, il y a une vraie empathie avec un village et ses habitants. Ces derniers que l’on présente souvent avec des défauts liés à une terre dont ils ne sont jamais partis, sont ici présentés comme bienveillants, attachants, sources de cordialité et de convivialité. C’est plaisant, bucolique, attrayant.
L’histoire romanesque tient la route, nous avons tellement d’exemples où les femmes choisissent souvent une liberté parfois chèrement payée. Quant au monde agricole et à ses difficultés, rien ne change et tout s’accélère. L’autrice anglaise a perçu et su raconter le quotidien des villages de la France profonde sans en faire une caricature.
Savoir conter les traditions et montrer les enjeux modernes passe par montrer la vie de personnages pittoresques et particulièrement investis au service de tous, chacun avec ses forces et ses faiblesses. C’est une lecture légère, pleine d’humour qui nous scotche par la tension et l’émotion qui s’en dégagent mais aussi grâce à la jeune Chloé, charmant fil rouge d’une histoire de couple qui a trop duré.
Avouez qu’une balade, du côté du Mont Valier, le géant de l’Ariège, peut vous séduire. Je vous la conseille pour quelques heures de dépaysement total ou de sourires en coin si vous vous y reconnaissez.
Je remercie Mon poche et Virginie pour le service de presse non rémunéré de « Le retour du parisien ».